Autrefois, le monde européen a concédé unevaleur excessive, dans la propriété des sciences et des arts, à la successiongréco-romain au pas de méconnaître, certainementde négliger son engagement envers les gisantes connaissances duProche-Orient : l’idée voulait que les Occidentaux chrétiens soient les récepteursspontanés de l’opinion d’Athènes et de la célébrité de Rome. Durant « la longuenuit du moyen-âge », les Arabes n’auraient été que les conservateurs d’uneconnaissance qu’ils se sont confisqué sous apparence de traductions. Aussi, lesardus grecs s’avouaient comme les successeurs des éruditions orientales. Le succèsarabe portait les substances d’une moderne exaltation pour la culture : unelangue qui se fonde et qui s’exige comme un dispositif de correspondanceinternationale ; un régime strictement fusionné ; une religion qui célèbrele savoir.
L’universarabe a atteint la culture européenne, dans une primordiale période, en grand contingentpar le détour de la traduction et de l’adaptation des romans occidentaux. L’Égyptea possédé à l’ère de la Nahda un amplemouvement de traduction et d’adaptation des textes européens en arabe. Cette traduction a su sa rénovation pendant la première moitié du XXème siècle, ce qui a autorisé à la langue arabe de s’embellir et de se conceptualiserafin d’informer les mutations qu’éprouvait l’Égypte. Latraduction empli un espace important dans l’âme et le savoir arabes dès l’aurorede l’époque arabo-islamique qui abrite toute la phase que les mémorialistescontemporains désignent le Moyen- Age. Ellea marqué aussi, une importance dans le transport de la culture de l’Orientgrecque vers l’Occident qui aidera de soubassement la « Renaissance »de l’Europe, sans négliger la fonction des traducteurs dans le portage des perceptionsd’une culture à une autre.